La commande du timbre est passée à Georges hourriez en février 1938. Conformément aux tarifs de l’époque, la maquette lui est payée 3000 francs et la gravure du poinçon 5000 francs, comme en témoignent ces documents du Musée de la Poste.
A partir de sa maquette, Georges Hourriez grave un premier poinçon en grande taille pour préparer la gravure définitive comme en atteste la recherche que l’on peut trouver sur le blog de BG (collection BG).
Hourriez a conservé des épreuves en cours de gravure. On peut ainsi apprécier l’évolution du travail et la façon dont a été réalisé le poinçon (collection BG).
Les retouches finales sont destinées à améliorer la lisibilité du dessin.
Pour faciliter la gravure de la valeur et en augmenter la visibilité un cartouche a été ajouté. Un premier poinçon conserve dans le cartouche la forme des chiffres de la maquette (collection BG).
Un tirage des deux gravures a été réalisé sur le même support pour pouvoir comparer les dessins (celui avec cartouche porte les chiffres définitifs).
Deux poinçons ont été réalisés, un pour les petites valeurs de 1 à 25 centimes et un pour les autres.
La différence peut se voir au niveau de la signature
Cette épreuve correspond au poinçon des petites valeurs
Pour chaque valeur on peut trouver des essais dans des couleurs diverses :
Le trois centimes initialement prévu mais resté non émis est visible sur le blog de BG.
Lors de la création de la vignette «Postes Françaises». un nouveau poinçon sera créé.
Une comparaison entre les deux gravures a été réalisée sur le 50 centimes.
L’essai de couleur ci-dessous a été réalisé avec un poinçon sans valeur. Le turquoise choisi porte le numéro 125.